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Covid19: comment les molécules de zinc renforce notre immunité?

Le zinc est un oligo-élément qui intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques et joue un rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Découvrez le rôle de cet oligo-élément, ses apports nutritionnels recommandés, les risques de carences ou de surdosage ainsi que ses applications médicales.

L’organisme humain contient environ 2 g de zinc, dont près de 70 % se trouvent dans les os, la peau et les cheveux. Par ailleurs, le zinc s’accumule aussi dans les érythrocytes, entraînant des concentrations dans le sang total six à sept fois supérieures à celles du sérum.

Le statut en zinc est un facteur critique qui peut influencer l’immunité antivirale. D’autant plus que les populations déficientes en zinc sont souvent les plus à risque d’infections virales, telles que le VIH ou le virus de l‘hépatite C.

Le rôle du zinc comme antiviral

Le rôle du zinc comme antiviral peut être résumé en 2 modes d’actions :

 – Amélioration de la réponse antivirale et de l’immunité chez les patients qui présentaient une carence en zinc ;

 – Inhibition de la réplication virale et des symptômes liés à l’infection .

Zinc et infections virales

Concernant le rôle du zinc dans les infections virales, l’action inhibitrice sur les virus herpès simplex (HSV1 et HSV2) du ZnSO4 est connue de longue date, bien que les mécanismes sous-tendant cette activité ne soient pas encore clairement caractérisés. Certains auteurs ont avancé un effet inhibiteur in vitro des ions Zn2+ (à des concentrations de 0.1-0.2 mmol/L) sur les polymérases virales, tandis que d’autres ont affirmé que cette action était due à une inhibition de la fonction de certaines glycoprotéines sur les virus libres au niveau de la peau et des vésicules (à des concentrations de 15 mmol/L). Une récente étude in vitro réalisée sur cellules Vero a montré une inhibition de la réplication virale du HSV1 par effet cytotoxique du ZnSO4 (0.3 mmol/L), soit à des concentrations elles-mêmes toxiques pour les cellules en culture. En revanche, en application topique, une préparation contenant du ZnSO4 0.25 mmol/L pourrait avoir un intérêt comme dans les infections à HSV1 et HSV2.

Enfin, une expérience conduite in vitro indique que lorsque les limitations à la pénétration intracellulaire du Zn2+ étaient levées, celui-ci inhibe efficacement, à des doses équivalentes à 2.0 µmol/L, l’activité de synthèse de l’ARN viral par le complexe de réplication et de transcription multiprotéique du SARS-CoV, poussant certains auteurs à considérer le zinc comme une option thérapeutique chez les patients atteint par le SARS-CoV-2 (29,30). Ce résultat est à intégrer au fait que la chloroquine, structurellement apparentée à l’hydroxychloroquine actuellement administrée en cas d’infection à SARS-CoV-2, a été décrite comme ionophore du zinc, facilitant ainsi son entrée dans les cellules. En effet, une étude conduite sur des cellules de cancer de l’ovaire issues d’une lignée cellulaire cancéreuse d’origine humaine a permis de montrer, d’une part, que la chloroquine augmentait de manière dose-dépendante l’absorption du zinc par les cellules cancéreuses et, d’autre part, que la combinaison de la chloroquine et de zinc renforçait la cytotoxicité de la chloroquine en induisant l’apoptose des cellules en question.

 

pour voir plus d’informations sur l’immunité et la covid19 vous pouvez consulter nos articles sur ce lien :

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